Thèse de doctorat (2011)
Document en libre accès dans PolyPublie |
|
Libre accès au plein texte de ce document Conditions d'utilisation: Tous droits réservés Télécharger (1MB) |
Résumé
Depuis les deux dernières décennies, Cryptosporidium a été l‟agent infectieux le plus fréquemment associé aux éclosions reliées à l‟eau potable aux États-Unis (Craun et al., 2006) et en Angleterre et Wales (Smith et al., 2006) et aussi identifié comme responsable de 23.7% des éclosions de protozoaires dans le monde (Karanis et al., 2007). Ces oocystes ont ainsi rapidement attiré l‟attention des autorités de santé publique et leur persistance dans l‟environnement, leur résistance aux désinfectants conventionnels et leur haut taux d‟infectivité (WHO, 2006) ont par la suite fait de lui la cible à toucher lors de l‟élaboration de stratégies de traitement d‟eau potable (Ministère du Développement Durable de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), 2006; USEPA, 1998a, 2006a). Aux États-Unis, l‟estimation des oocystes totaux retrouvés dans les eaux de surface dicte les niveaux d‟enlèvement et de désinfection aux traiteurs d‟eaux. Les coûts additionnels attribués aux ajustements de traitement ont été estimés entre 92 à 133 million de dollars par années (USEPA, 2005a). L‟étude économique d‟où découlent ces mises à niveaux utilise les comptes totaux d‟oocystes, corrigés par une fraction infectieuse approximative et élevée. Ces comptes totaux corrigés ne tiennent pas adéquatement compte de la grande diversité des espèces de Cryptosporidium, dont seules quelques unes infectent l‟humain (Xiao et al., 2004), ni de leur survie dans l‟environnement (King and Monis, 2007). Afin de permettre une évaluation plus juste du risque que posent les oocystes de Cryptosporidium à l‟humain, l‟infectivité des oocystes trouvés dans l‟environnement demeure le paramètre critique à préciser. Ainsi, les industriels pourront élaborer des stratégies de traitement plus juste pour qu‟ultimement, de meilleurs investissements soient faits en santé publique.
Abstract
For the last two decades, Cryptosporidium has been the most frequently identified etiological agent responsible for drinking water outbreaks in the U.S. (Craun et al., 2006) and England and Wales (Smith et al., 2006) and has been responsible for 23.7% of protozoan outbreaks worldwide (Karanis et al., 2007). Given these alarming statistics, Cryptosporidium oocysts quickly attracted the attention of health authorities. Their persistence in the environment, their resistance to disinfection and their high infectivity rates (WHO, 2006) made Cryptosporidium oocysts one of the main targets when developing water treatment strategies (MDDEP, 2006; USEPA, 1998a, 2006b). In the United States, the total Cryptosporidium oocysts counts from surface water are used as the main parameter to determine the stringency of microbial removal and disinfection for drinking water suppliers. The increasing costs attributed to these new requirements have been estimated to range from 92 to 133 million dollars per year (USEPA, 2005a). The study that lead to these upgrades overestimated the infectious fraction as it was based on the less relevant number of total counts of oocysts and not the actual number of infectious oocysts. Even when corrected for infectivity, these total counts do not reflect the real treat of this pathogen in light of the limited subset of Cryptosporidium species that infect humans (Xiao and Ryan, 2004) and their limited survival in natural environments (King and Monis, 2007). To draw a more accurate assessment of the risk posed by Cryptosporidium oocysts to human health, the infectious fractions of environmental oocysts must be determined. Water suppliers can then develop better treatment strategies which will ultimately lead to wiser investments in public health.
Département: | Département des génies civil, géologique et des mines |
---|---|
Programme: | Génie civil |
Directeurs ou directrices: | Michèle Prévost |
URL de PolyPublie: | https://publications.polymtl.ca/580/ |
Université/École: | École Polytechnique de Montréal |
Date du dépôt: | 25 oct. 2011 10:13 |
Dernière modification: | 27 sept. 2024 05:18 |
Citer en APA 7: | Lalancette, C. (2011). Caractérisation du risque posé par les oocystes infectieux de Cryptosporidium de sources rurales et urbaines dans les eaux de surface [Thèse de doctorat, École Polytechnique de Montréal]. PolyPublie. https://publications.polymtl.ca/580/ |
---|---|
Statistiques
Total des téléchargements à partir de PolyPublie
Téléchargements par année
Provenance des téléchargements